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jeudi 7 avril 2016

Jour 2 : Ballade dans Tokyo (Akihabara & Shibuya)

Avec le décalage horaire, c’est assez difficilement que nous émergeons pour notre première journée complète à Tokyo. Il est déjà tard quand nous arrivons à Akihabara pour découvrir le fameux « quartier des otakus ». Nous ne sommes pas déçus, découvrant les magasins de produits dérivés, les arcades, alternant jeux de rythmes et jeux à pinces (oui, vous savez, ce truc pour attraper des peluches ou il est IMPOSSIBLE de gagner). 

gashapons à Akihabara


Nous nous perdons dans un magasin débordant de figurines, ou l’on trouve beaucoup de figurines de One Piece, un certain nombre d’autres séries, dont certaines nous sont inconnues, et une proportion estomaquante de figurines de Saber. C’est dans ce genre de moments où on voit la popularité de fous de Fate! Stay Night au Japon. J’ai pris peu de photos, mais j’ai quand même eu un petit coup de cœur pour cette figurine de Yui (K-on! ) en robe blanche :


figurines de K-ON!  à Akihabara 

Mais si les boutiques consacrées aux goodies ne manquent pas, Akihabara est aussi le paradis des produits électroniques : des appareils en tous genre, depuis le sèche-cheveux jusqu’à l’appareil photo, tout est trouvable par ici… Attention en revanche aux boutiques du boulevard principal dont les prix sont assez salés. En se faufilant dans des rues plus petites, nous avons pu acheter une carte micro-SD pour une somme bien plus avantageuse, passant près d’un Maid Café dont deux serveuses distribuaient des tracts dans la rue.

dans les rues d'Akihabara - Japon


Enfin, et c’est peut-être l’aspect qui m’a le plus amusée, on trouve aussi des magasins de pièces détachées, des passages intérieurs un peu glauques ou on peut acheter du fil électrique au mètre et toutes sortes de pièces d’électronique. Le rêve de tout bricoleur, qui pourra trouver tout ce qu’il lui faut en passant par des magasins spécialisés, l’un ne vendant que des ampoules, un autre proposant un vaste choix de ventilateurs… Nul doute qu’un bricoleur un peu habile trouvera tout le nécessaire pour lutter contre l’obsolescence programmée.

l'antre des bricoleurs - Akihabara

Mais nous ne pouvons pas rester plus longtemps, il faut aller chercher la traduction de permis de mon barbu à Hamamatsucho. Nous y étions passés la veille, et moins de vingt-quatre heures après, le papier nous y attend, ce fameux papier qui nous permettra de louer une voiture une fois sur les îles, à fin du séjour. 

Une fois sortis, nous songeons à aller dans un parc à proximité et nous perdons dans les rues désertes. Après Ikebukuro et Akihabara, ces rues flanquées d’immeuble semble étrangement vides. A défaut d’apprécier le quartier, je reste impressionnée par l’aménagement de la ville : les rues ont de larges trottoirs, parfois au détriment de la route, et sont très souvent décorés d’arbres, de haies ou de jardinières de fleurs, comme s’ils tenaient à rétablir un semblant de nature à chaque fois qu’ils trouvent un peu d’espace pour le faire.

Je suis étonnée également par le peu de voiture et la fluidité de la circulation. En réalité, tout est concentré dans les boulevards, rocades et autres voies bien souvent séparées, sur des ponts, et très peu de véhicules s’aventurent dans les rues étroites des quartiers résidentiels ou commerçants. L’espace est donc largement occupé par les piétons et les vélos, ce qui crée une atmosphère à la fois animée et apaisante.

La marche s’avère plus longue que prévue, et comme le parc est payant et qu’il est déjà tard, nous partons finalement pour Shibuya. Quelques stations plus tard, nous voilà dans le quartier le plus branché de la ville. Les  grandes affiches de pub et les écrans géants nous sautent au visage et aux oreilles, avec leurs lumières fortes et leurs musiques (Oui, parce que chaque écran diffuse sa propre bande son. 5 écrans sur la place. Un carnage.)

Shibuya by night

Nous passons près d’Hachiko, ce chien fidèle par excellence, qui, pendant 10 ans après la mort de son maître, continuait à attendre son retour, chaque jour jusqu'au moment de sa propre mort. Une statue trône maintenant sur la place en sa mémoire.

Hachiko chien fidèle - Shibuya

En quelque pas, la fameuse tour 109, qui sert si souvent de décor dans les mangas, entre dans mon champ de vision, et une fois toutes les voitures arrêtées, les piétons traversent en masse l’un des plus grands passages piétons du monde. J’ai beau avoir parfaitement ces images en tête, je suis quand même surprise une fois dans la mêlée, et prends à la hâte quelques photos lamentablement floues avant de renoncer à figer ce lieu. Nous errons alors tranquillement dans les rues bordées de magasins de fringues, de bouffe et autres, occasion pour moi d’observer la mode japonaise, amusée par les chaussettes fantaisie et les soutiens-gorge amoureusement rembourrés et ornée de froufrous pour donner une impression de volume, et inspirée par d'autres tenues qui s'ajoutent à ma liste déjà longue de vêtements-adorables-que-je-ne-me-ferais-jamais-faute-de-temps...

Tout comme les routes et les voies ferrées se superposent les unes au-dessus des autres, les magasins et surtout les restaurants s’étendent dans les hauteurs. Ainsi, c’est au septième étage d’un immeuble que nous mangeons notre repas du soir dans un Izakaya. Avant d’y accéder, nous croisons par hasard un bus publicitaire pour un groupe de J-rock, avec écran lumineux intégré, puis une procession d’une demi-douzaine de cosplayeurs de Mario Kart, arrêtés à un feu rouge au milieu des voitures.

Mario Kart IRL - Shibuya - c'est normal au Japon !


Comme dirait le joueur du grenier « c’est normal au JAPOOOOON ! »

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